CORRECTION DE TEXTE
L'ENNEMI N°1

Vous avez terminé votre ouvrage : roman, essai, thèse…
Vous l’avez pensé, travaillé, mis au monde – littéralement.
Mais comme tout parent, vous savez que votre enfant est fragile, qu’il va lui falloir grandir.
Pour lui permettre de devenir adulte et rencontrer son public, vous allez devoir le corriger.
Dans un premier temps, vous allez améliorer sa rédaction, recomposer votre plan, vos titres, vos paragraphes, peaufiner votre argumentaire, vos phrases, votre vocabulaire.
Mais malgré cette deuxième phase de travail, votre ennemi n°1 est en embuscade : la coquille.
Savez-vous ce qu’est un signe ? En édition, le concept est défini comme tout élément d’écriture : les lettres et les chiffres, bien sûr, mais également les ponctuations.
Un roman comporte entre 50.000 et 90.000 signes : autant de risques de fautes de frappe, d’orthographe, de syntaxe, bref, de coquilles.
Le phénomène est bien connu en neurosciences ; le cerveau humain, trop sollicité, réagit en devenant paresseux : il passe en mode automatique pour préserver son énergie.
Savez-vous que lorsque vous lisez, vous ne captez en fait que quelques lettres, dont le raccourci vous donnera le sens, même si parmi elles, se cache un intrus ?
Votre vision agira comme cette autoroute : vous distinguerez le sens général de circulation, sans pouvoir distinguer chaque véhicule (et surtout pas celui qui double sans mettre de clignotant…)

Vous pourrez toujours ordonner à votre cerveau de porter son attention sur la recherche d’anomalie, vous forcer à vous concentrer : la masse d’information à distiller finira par émousser son acuité. La coquille sera là, bien visible… mais vous ne l’aurez pas vue. Vous êtes pourtant passé sur ce chapitre dix fois. Qu’importe. Littéralement, votre cerveau, déjà pressé de déchiffrer le mot suivant, sera frappé de myopie localisée.
Des outils existent pour pallier les premiers écueils : citons bien sûr, le correcteur orthographique des traitements de texte, parfois augmenté d’un vérificateur grammatical.
S’ils sont utiles, ces options sont – disons-le franchement – primaires.
Pour les avoir employées moi-même sur mes propres ouvrages, je peux vous le confirmer : j’ai corrigé 95% de mes coquilles… autrement.
LA SOLUTION

Elle tient en une condition et plusieurs options :
La condition :
- un œil extérieur : quelqu’un qui n’aura pas intégré votre texte. Un cerveau qui n’a jamais lu un texte est beaucoup plus attentif, car il doit découvrir pour faire sens.
Les options :
- un passage du texte sous le crible d’un outil informatique, le plus puissant du marché : Antidote. Le plus d’Organisactions : je dispose du correcteur en version française et anglaise (mode UK ou USA).
Comptez deux jours ouvrés par tranche de 100.000 signes (corrections syntaxiques, grammaticales, typographiques). - la recherche des répétitions
Il n’y a pas que les coquilles qui peuvent « plomber » un texte. Les répétitions sont inévitables, elles font partie du schéma de l’organisation de la pensée. Mais autant elles sont nécessaires en langage parlé, pour retenir l’attention de l’interlocuteur et marquer le message, autant elles sont à bannir à l’écrit.
Il ne s’agit pas de réécrire votre texte : l’option consiste simplement à surligner les répétitions, afin de vous offrir le choix de les conserver – ou d’adapter vous-même votre choix de termes, de mots ou d’expression. - une relecture à haute voix : le couple vision / audition permet d’éliminer les dernières scories (inversions de lettres, de mots)
Comptez cinq jours ouvrés pour un roman de 350 pages.
Vous le comprenez, ce processus rigoureux n’est pas instantané.
Il dépend évidemment du nombre de pages à corriger.
Mais c’est la condition pour un travail de qualité.
À vous de voir quel est votre niveau d’urgence et d’exigence pour un rendu de qualité de votre ouvrage.
NB : les délais ci-dessus sont le temps passés à la correction. La date effective de rendu sera fonction du planning des réservations, et sera convenue au moment du devis.